• Présentation et interview de Tim Burton, qui décrit son univers lors d'une exposition sur son oeuvre.
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    Vendredi 23 octobre. Il est le maitre du fantastique et donne vie à des personnages qu’il reprend ou crée de toutes pièces. Pour la première fois en Allemagne, le monde de Tim Burton est présenté dans une exposition à Brühl. Katherine Häfele et Stefan Neuhalfen nous invitent dans l’univers fantastique du réalisateur américain. C’est une petite ville d’Allemagne. Mais la star d’Hollywood est venue en personne à Brühl pour cette expo qui nous entraine dans l’imaginaire d’un artiste unique en son genre via ces innombrables dessins, tableaux et poupées. Le monde de Tim Burton regorge de marginaux insolites et de monstres bizarres. Pour moi, les monstres ont toujours été les personnages les plus émouvants au cinéma. Je me suis toujours identifié à eux. Ils ne sont pas méchant juste mal compris. C’est ce que je ressentais quand j’étais gosse. J’avais l’impression de ne pas être à ma place dans mon environnement, ma culture. Et j’ai toujours ce sentiment. Beaucoup de ces esquisses nées pour la plupart de manière très spontanée sont exposées ici. Sur une serviette en papier ou un bloc-note, Tim Burton dessine comme il tiendrait un journal intime. Je ne me suis jamais considéré comme un grand artiste, mais j’ai plaisir à dessiner et pour moi, c’est un mode d’expression, un moyen de libérer mes émotions, de sonder mon âme. Je trouve que notre esprit, notre intellect peut être trompeur et que notre part émotionnelle est plus pure, plus vraie. Vincent, le premier court métrage d’animation de Burton est un hommage à l’acteur de film d’épouvante Vincent Price. J’avais l’impression qu’il était toujours tourmenté, fou ou dramatique, qu’il voyait des choses qui n’étaient pas là. Et tout ça me parlait. Ça m’a vraiment aidé. Aussi étrange et absurde que ça puisse paraitre, il a fait office de thérapeute pour moi. Je lui ai envoyé le scénario. Je ne le connaissais pas, mais il a réagi de façon tellement positive. Il a compris tout ce que je ressentais et il a accepté le rôle du narrateur. Je ne l’oublierais jamais, car c’est ça qui a lancé ma carrière. Face aux critiques, l’artiste réagit avec un humour tout burtonien. Quelqu’un m’a dit un jour que son chien aimait bien « L’étrange Noël de monsieur Jack ». Moi, je trouve ça géant qu’un chien aime mes films.
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